Ce qui autrefois fut un groupe de jeunes artistes lushois (en république Démocratique du Congo), réunis sous le nom du « Vicanos Club » (« notre village »), s’est hissé pour la 6ème fois au rang de la « Biennale », ce moment de consécration où la création contemporaine du continent et d’ailleurs reçoit l’attention particulière des regards extérieurs. A bien des égards, le « Vicanos club » a inscrit son trajet dans un récit aux accents babéliens. Porté lui aussi par l’ambition de recréer un village, il a voulu mettre au service de sa communauté alors frappée par les pillages des années 1990, ses différentes compétences pour bâtir un espace qui, au travers des arts permettrait de déployer ses ailes vers le reste du monde, pour se faire…